jeudi 17 avril 2008

Quand je (me) coupe la poire en deux


Vous vous souvenez de Minos/Minas dans Goldorak ? Mais oui. On peut avoir oublié le petit moustachu chauve ou le monsieur qui ressemblait à un dentiste, impossible de ne pas avoir été marqué par Minos/Minas : un méchant avec la tête qui s'ouvrait en deux, d'où sortait, tel un coucou suisse, une rouquine hystérique agitant un bâton. Voilà qui faisait soudain gamberger l'enfant hypnotélévisée que j'étais. D'abord, ce mec, il avait de la chance : il pouvait pas souffrir de solitude, vu qu'il avait une dame qui habitait dedans. En plus il avait pas besoin de se mettre en colère parce que c'était la naine qui vociférait à sa place. En même temps, il avait l'air drôlement embêté. Sûrement parce qu'elle sortait sans prévenir. Ptet qu'il aurait voulu avoir du tact de temps en temps ? Pas simple avec un bouledogue-surprise incrusté dans la face. Je me demandais aussi s'il entendait ce qu'elle disait, s'il était physiquement en mesure de l'écouter, le visage tranché en deux steaks à oeil pendouillants. En tout cas je n'ai pas souvenir d'un dialogue entre eux (si un fan ou un éminent minologue peut m'éclairer à ce sujet, eh bin, euh, ce serait sympa). Après (pour aller vite), j'ai grandi. Nichée dans ma boîte crânienne, ne demandant qu'à bondir sans s'annoncer, ma propre mégère en fit autant.

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