Ou comment l'aventure bloguesque monte à la tête. J'ai rêvé que j'avais entrepris un dépistage du cancer de la célébrité. Comment cela se pratique ? C'est très simple. Vous allez chez votre médecin, vous lui dites que vous êtes inquiète et il vous ausculte. Normal, quoi. Précisez bien : vous avez peur que ce soit un cancer de gens célèbres. Alors votre médecin entame une palpation des seins en annonçant la personne connue qu'il examine.
Personnellement j'en ai essayé deux. Je me souviens que nous avons cherché du côté de Coluche. Soulagement : aucune douleur, a priori je ne suis pas frappée d'un tel mal. Là je me réveille un poil angoissée. Ca y est je suis vieille, il faut que je m'habitue : dépistage, cancer, maladie, mort, tel est le lot qui va avec mon âge et tout ça toute seule : personne à qui raconter alors même si je suis pas malade je vais forcément le devenir vite vu que les idées noires et autres cauchemars mijotent et faisandent dans ma tête qui réinjecte l'amère pourriture au fond de mes cellules argh c'est moche de dormir seule et d'avoir 35 ans et puis j'habite à Paris. Je calcule dans ma tête les cinq minuscules années qui me séparent des quarante. Je me rends compte, tout de même un peu, que mes amis sont jeunes à cet âge mais moi, c'est sûr, je le serai pas. Me revient cette phrase d'une collègue : "à partir de 40, tout se ramollit, c'est plus pareil". Ah ! Demain, l'irréversible pendouillement. Et là, il est quelle heure ? Merde, je vais être en avance. Je me lève quand même pour couper ma féconde névrose matinale par la verticale.
En faisant le café j'y repense ; c'est ma foi vrai que j'ai pris un coup de vieux : je me suis fait tripoter à trois reprises par un médecin cette nuit et c'était même pas sexuel !
Personnellement j'en ai essayé deux. Je me souviens que nous avons cherché du côté de Coluche. Soulagement : aucune douleur, a priori je ne suis pas frappée d'un tel mal. Là je me réveille un poil angoissée. Ca y est je suis vieille, il faut que je m'habitue : dépistage, cancer, maladie, mort, tel est le lot qui va avec mon âge et tout ça toute seule : personne à qui raconter alors même si je suis pas malade je vais forcément le devenir vite vu que les idées noires et autres cauchemars mijotent et faisandent dans ma tête qui réinjecte l'amère pourriture au fond de mes cellules argh c'est moche de dormir seule et d'avoir 35 ans et puis j'habite à Paris. Je calcule dans ma tête les cinq minuscules années qui me séparent des quarante. Je me rends compte, tout de même un peu, que mes amis sont jeunes à cet âge mais moi, c'est sûr, je le serai pas. Me revient cette phrase d'une collègue : "à partir de 40, tout se ramollit, c'est plus pareil". Ah ! Demain, l'irréversible pendouillement. Et là, il est quelle heure ? Merde, je vais être en avance. Je me lève quand même pour couper ma féconde névrose matinale par la verticale.
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