Lundi soir, j'étais, comme claironné précédemment, invitée à la remise des prix du classement Elle des blogs féminins les plus influents.
C'était écrit comme ça sur l'invitation. "Laissez-moi passer, vous ne savez pas qui je suis !" me retins-je de beugler derrière un couple lambinant à la sortie du métro.
Les gardiens de l'entrée scrutaient ledit papier avant de nous diriger vers le vestiaire où des dames aux mains pleines de cintres collectaient ces invitations (mais pas les manteaux).
Ensuite il s'agissait de se diriger vers un monsieur posté devant l'ascenseur et de lui demander si c'était bien par là, la soirée Elle. Il fallait effectivement cheminer verticalement.
Une monstrueuse baie vitrée dévoilait un panorama parisien avec sa triomphante tour injectée de veines bleuâtres, à deux pas de là. Je commençais à me demander si c'était le bâtiment dans lequel je me trouvais qui était dans Paris ou l'inverse. Bref, ça n'allait pas fort. La capsule ascensionnelle ne me disait rien qui vaille :
"- Vous avez des escaliers ?
- Oui mais c'est haut.
- Bon mais je veux bien les emprunter quand même.
- En fait les escaliers ne vont pas jusque là."
Fichtre, pensai-je, si même les escaliers n'y vont pas...
Influente ou pas, il était hors de question que je me retrouve gigotant dans le vide, à un étage que même les escaliers rechignaient à atteindre. Je tournai les talons en pestant intérieurement contre les architectes tarés.
Sitôt les fesses posées sur une banquette en cuir, quatre hommes en costume surgirent hors de la nuit. Je venais visiblement de m'asseoir sur un interrupteur à vigiles. Je leur expliquai. Bienveillants, ils tentèrent de me rassurer en m'expliquant que le huitième étage était en fait le quatrième. J'acquiesçais tout en cassant un comprimé "nerfs tranquilles" entre mes canines.
Je retournai à l'ascenseur observer les vagues de blogueuses s'y engouffrant. Des grappes de jeunes femmes souriantes se faisaient avaler de leur plein gré. Puis, à force, plus personne. La soirée perchée devait battre son plein tandis que, bras ballants en bas, le ridicule ne me tuait pas.
Le planton empli de pitié se proposa de m'accompagner. J'acceptai mais mes jambes regimbèrent. Finalement, une blogueuse retardataire coiffée d'un bonnet rouge à grandes oreilles se pointa et, telle une vachette fascinée, je décidai d'embarquer avec elle.
En arrivant, je fus rassurée de voir que nous n'avions pas à nous tenir en équilibre sur une corniche surplombant le champ de Mars. Madame Elle s'exprimait au micro dans une drôle de pièce en forme de couloir à double niveau. Puis vint le tour de paroles de monsieur Wikio, puis celui de Cathy Nivez. Ne me demandez pas de vous restituer le contenu des discours, je n'en ai aucun souvenir. J'étais trop occupée à chercher tout un tas d'évidences sur les visages de l'assistance.
J'entendis monsieur Wikio parler de la remarque d'Olympe au sujet de l'absence des femmes dans le classement Wikio et à mon grand désespoir, il ne la présenta pas. Pas moyen de savoir où elle se cachait, ni qui était qui. J'étais bien avancée.
Je feuilletai un magazine Elle posé devant moi et y reconnut en photo mon accompagnatrice à bonnet rouge. Je réalisai que j'avais pris l'ascenseur en tête à tête avec la numéro un du sexe et n'avais rien trouvé de mieux à faire que de lui conter mes aventures de Barbie agoraphobe.
Accoudée au balcon, j'observai les crânes des lauréates de chaque catégorie - catégories dont je ricanais volontiers naguère - et mes a priori en furent chamboulés : la dame numéro un de la mode avait l'air d'une fille normale. J'éprouvai presque une légère admiration devant la lauréate de la catégorie beauté, une jeune femme de 20 ans qui, paraît-il, fabrique elle-même ses crèmes et file ses recettes dans son blog. Pas con, me dis-je.
Vint le tour de la tête d'affiche de ma catégorie : les chroniqueuses. Celles qui sont censées avoir un cerveau, pensai-je en me redressant fièrement. A l'écoute du discours de la gagnante, je constatai, dépitée, qu'il n'en était rien. Enfin, j'exagère un peu. Disons que l'hémisphère de la superficialité crasse tenait le haut de son pavé cérébral.
La voilà ânonnant que les blogs n'étaient pas faits pour dire des trucs sérieux et que pour dire des trucs sérieux y'avait le papier. J'imagine que pour les lois d'airain, y'a l'airain, etc. Je n'ai pas la même idée qu'elle des blogs mais c'est normal : j'affectionne avant tout les blogs politiques et littéraires, avec de vrais morceaux de gens dedans.
Catégorie maman/bébé, ah bin ça alors, encore une fille normale qui dit des trucs intelligents.
Catégorie sexe/love, la fille de l'ascenseur, wouah ! m'exclamai-je bêtement.
Toutes posèrent pour la postérité mensuelle, un bouquet de mariée à la main.
Puis ce fut la ronde des petits fours. J'entamai la conversation avec ma voisine, une fois le caméraman qui faisait des mises au point sur ma joue gauche décanillé. On se serait cru dans une réunion d'agents secrets :
- "bonjour, moi c'est Bouche de là, et toi ?
- Enchantée, je suis Maman écolo.
- Oh ! Alors tu as un blog politique !" manoeuvrai-je habilement, pour détourner son attention de mon ignorance béante en matière de layette.
Elle m'expliqua qu'elle avait suivi des études politiques et avait un passé de militante. Nous causâmes de cela, de mon métier, de son entreprise et de l'école Montessori où elle venait d'inscrire son fils, pendant que des plateaux de bouchées multicolores défilaient :
- "Je suis pour l'école publique et laïque mais avec les projets de ce gouvernement, je ne veux pas mettre mon fils à l'école publique en ce moment.
- Saumon habillé de radis japonais à la vanille.
- Merci.
- Je te comprends ! La pédagogie Montessori est passionnante et le ministre actuel se préoccupe de tout sauf de l'échec scolaire, qu'il agite pour justifier ses coupes sombres dans le budget de l'Education nationale.
- Lasagnes vertes à la mozzarella.
- Merci.
- Il prône le retour en arrière, comme si ça allait améliorer les choses !
- Beignet d'écrevisse et sa pince à attraper le beignet.
- Merci (...)"
J'étais ravie d'être si bien tombée. Nous nous acheminâmes ensuite vers le buffet à champagne. Nous croisâmes Cathy Nivez, radieuse, et déclinâmes nos noms de code. Elle me dit qu'elle appréciait mon blog et voulut en parler à miss numéro un des chroniqueuses. "Il faut absolument que tu connaisses Bouche de là !" lui lança-t-elle. Sous les paupières de cette dernière, trop occupée à signer des autographes pour dire bonjour, cette expression : "je m'en cogne".
Cathy ne se démonta pas et nous présenta à une grande blonde d'un mètre quatre-vingts, mademoiselle Agnès de Wikio. Maman écolo et moi finîmes la soirée en causant critères wikio avec Agnès, jeune femme fort sympathique aux yeux rieurs, à l'écoute de toute suggestion et notant tout blog qu'elle n'était pas sûre d'avoir référencé.
Nous partîmes en reprenant l'ascenseur maudit. Devinez avec qui ? Mademoiselle n°1 du sexe. Je devais inconsciemment lui vouloir quelque chose. J'en plaisantai avec elle. Celle qui lui parlait sans discontinuer nous lança un regard de bouledogue aux aguets.
Nous eûmes droit à un joli sac plastique avec une clé USB et un exemplaire du magazine. Comme j'en avais déjà chourré un, je me retrouvai avec deux Elle. Malgré cela, je rentrai à la maison par voie souterraine.
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Les gardiens de l'entrée scrutaient ledit papier avant de nous diriger vers le vestiaire où des dames aux mains pleines de cintres collectaient ces invitations (mais pas les manteaux).
Ensuite il s'agissait de se diriger vers un monsieur posté devant l'ascenseur et de lui demander si c'était bien par là, la soirée Elle. Il fallait effectivement cheminer verticalement.
Une monstrueuse baie vitrée dévoilait un panorama parisien avec sa triomphante tour injectée de veines bleuâtres, à deux pas de là. Je commençais à me demander si c'était le bâtiment dans lequel je me trouvais qui était dans Paris ou l'inverse. Bref, ça n'allait pas fort. La capsule ascensionnelle ne me disait rien qui vaille :
"- Vous avez des escaliers ?
- Oui mais c'est haut.
- Bon mais je veux bien les emprunter quand même.
- En fait les escaliers ne vont pas jusque là."
Fichtre, pensai-je, si même les escaliers n'y vont pas...
Influente ou pas, il était hors de question que je me retrouve gigotant dans le vide, à un étage que même les escaliers rechignaient à atteindre. Je tournai les talons en pestant intérieurement contre les architectes tarés.
Sitôt les fesses posées sur une banquette en cuir, quatre hommes en costume surgirent hors de la nuit. Je venais visiblement de m'asseoir sur un interrupteur à vigiles. Je leur expliquai. Bienveillants, ils tentèrent de me rassurer en m'expliquant que le huitième étage était en fait le quatrième. J'acquiesçais tout en cassant un comprimé "nerfs tranquilles" entre mes canines.
Je retournai à l'ascenseur observer les vagues de blogueuses s'y engouffrant. Des grappes de jeunes femmes souriantes se faisaient avaler de leur plein gré. Puis, à force, plus personne. La soirée perchée devait battre son plein tandis que, bras ballants en bas, le ridicule ne me tuait pas.
Le planton empli de pitié se proposa de m'accompagner. J'acceptai mais mes jambes regimbèrent. Finalement, une blogueuse retardataire coiffée d'un bonnet rouge à grandes oreilles se pointa et, telle une vachette fascinée, je décidai d'embarquer avec elle.
En arrivant, je fus rassurée de voir que nous n'avions pas à nous tenir en équilibre sur une corniche surplombant le champ de Mars. Madame Elle s'exprimait au micro dans une drôle de pièce en forme de couloir à double niveau. Puis vint le tour de paroles de monsieur Wikio, puis celui de Cathy Nivez. Ne me demandez pas de vous restituer le contenu des discours, je n'en ai aucun souvenir. J'étais trop occupée à chercher tout un tas d'évidences sur les visages de l'assistance.
J'entendis monsieur Wikio parler de la remarque d'Olympe au sujet de l'absence des femmes dans le classement Wikio et à mon grand désespoir, il ne la présenta pas. Pas moyen de savoir où elle se cachait, ni qui était qui. J'étais bien avancée.
Je feuilletai un magazine Elle posé devant moi et y reconnut en photo mon accompagnatrice à bonnet rouge. Je réalisai que j'avais pris l'ascenseur en tête à tête avec la numéro un du sexe et n'avais rien trouvé de mieux à faire que de lui conter mes aventures de Barbie agoraphobe.
Accoudée au balcon, j'observai les crânes des lauréates de chaque catégorie - catégories dont je ricanais volontiers naguère - et mes a priori en furent chamboulés : la dame numéro un de la mode avait l'air d'une fille normale. J'éprouvai presque une légère admiration devant la lauréate de la catégorie beauté, une jeune femme de 20 ans qui, paraît-il, fabrique elle-même ses crèmes et file ses recettes dans son blog. Pas con, me dis-je.
Vint le tour de la tête d'affiche de ma catégorie : les chroniqueuses. Celles qui sont censées avoir un cerveau, pensai-je en me redressant fièrement. A l'écoute du discours de la gagnante, je constatai, dépitée, qu'il n'en était rien. Enfin, j'exagère un peu. Disons que l'hémisphère de la superficialité crasse tenait le haut de son pavé cérébral.
La voilà ânonnant que les blogs n'étaient pas faits pour dire des trucs sérieux et que pour dire des trucs sérieux y'avait le papier. J'imagine que pour les lois d'airain, y'a l'airain, etc. Je n'ai pas la même idée qu'elle des blogs mais c'est normal : j'affectionne avant tout les blogs politiques et littéraires, avec de vrais morceaux de gens dedans.
Catégorie maman/bébé, ah bin ça alors, encore une fille normale qui dit des trucs intelligents.
Catégorie sexe/love, la fille de l'ascenseur, wouah ! m'exclamai-je bêtement.
Toutes posèrent pour la postérité mensuelle, un bouquet de mariée à la main.
Puis ce fut la ronde des petits fours. J'entamai la conversation avec ma voisine, une fois le caméraman qui faisait des mises au point sur ma joue gauche décanillé. On se serait cru dans une réunion d'agents secrets :
- "bonjour, moi c'est Bouche de là, et toi ?
- Enchantée, je suis Maman écolo.
- Oh ! Alors tu as un blog politique !" manoeuvrai-je habilement, pour détourner son attention de mon ignorance béante en matière de layette.
Elle m'expliqua qu'elle avait suivi des études politiques et avait un passé de militante. Nous causâmes de cela, de mon métier, de son entreprise et de l'école Montessori où elle venait d'inscrire son fils, pendant que des plateaux de bouchées multicolores défilaient :
- "Je suis pour l'école publique et laïque mais avec les projets de ce gouvernement, je ne veux pas mettre mon fils à l'école publique en ce moment.
- Saumon habillé de radis japonais à la vanille.
- Merci.
- Je te comprends ! La pédagogie Montessori est passionnante et le ministre actuel se préoccupe de tout sauf de l'échec scolaire, qu'il agite pour justifier ses coupes sombres dans le budget de l'Education nationale.
- Lasagnes vertes à la mozzarella.
- Merci.
- Il prône le retour en arrière, comme si ça allait améliorer les choses !
- Beignet d'écrevisse et sa pince à attraper le beignet.
- Merci (...)"
J'étais ravie d'être si bien tombée. Nous nous acheminâmes ensuite vers le buffet à champagne. Nous croisâmes Cathy Nivez, radieuse, et déclinâmes nos noms de code. Elle me dit qu'elle appréciait mon blog et voulut en parler à miss numéro un des chroniqueuses. "Il faut absolument que tu connaisses Bouche de là !" lui lança-t-elle. Sous les paupières de cette dernière, trop occupée à signer des autographes pour dire bonjour, cette expression : "je m'en cogne".
Cathy ne se démonta pas et nous présenta à une grande blonde d'un mètre quatre-vingts, mademoiselle Agnès de Wikio. Maman écolo et moi finîmes la soirée en causant critères wikio avec Agnès, jeune femme fort sympathique aux yeux rieurs, à l'écoute de toute suggestion et notant tout blog qu'elle n'était pas sûre d'avoir référencé.
Nous partîmes en reprenant l'ascenseur maudit. Devinez avec qui ? Mademoiselle n°1 du sexe. Je devais inconsciemment lui vouloir quelque chose. J'en plaisantai avec elle. Celle qui lui parlait sans discontinuer nous lança un regard de bouledogue aux aguets.
Nous eûmes droit à un joli sac plastique avec une clé USB et un exemplaire du magazine. Comme j'en avais déjà chourré un, je me retrouvai avec deux Elle. Malgré cela, je rentrai à la maison par voie souterraine.
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Vous venez de lire le récit de la soirée Elle telle que je l'ai vécue. Vous aurez remarqué que la n°1 des chroniqueuses n'est pas présentée sous son meilleur jour.
Ce ne sont que mes impressions du moment, vu au travers de mon prisme parfois paranoïde.
Loin de moi l'intention de vous souffler que cette personne n'est qu'une dinde superficielle puisque, comme vous pouvez le constater à cette lecture, nous n'avons pas échangé la moindre conversation ce soir-là. Je ne la connais pas.
L'intéressée m'a adressé un mail tout à fait aimable pour souligner qu'elle ne m'avait pas vue ce soir-là et qu'elle aurait été plutôt contente de me saluer.
Elle a ajouté qu'elle non plus n'avait pas aimé son discours au micro, qu'elle était mal à l'aise face à l'assistance et que sa superficialité affichée faisait partie du personnage de son blog.
Je la remercie d'avoir pris la peine de me donner son point de vue par écrit. Elle ne m'a rien demandé mais il me semblait justifié, au regard de ce que mon billet laisse (un peu vite) supposer, de vous préciser cela.
Ce ne sont que mes impressions du moment, vu au travers de mon prisme parfois paranoïde.
Loin de moi l'intention de vous souffler que cette personne n'est qu'une dinde superficielle puisque, comme vous pouvez le constater à cette lecture, nous n'avons pas échangé la moindre conversation ce soir-là. Je ne la connais pas.
L'intéressée m'a adressé un mail tout à fait aimable pour souligner qu'elle ne m'avait pas vue ce soir-là et qu'elle aurait été plutôt contente de me saluer.
Elle a ajouté qu'elle non plus n'avait pas aimé son discours au micro, qu'elle était mal à l'aise face à l'assistance et que sa superficialité affichée faisait partie du personnage de son blog.
Je la remercie d'avoir pris la peine de me donner son point de vue par écrit. Elle ne m'a rien demandé mais il me semblait justifié, au regard de ce que mon billet laisse (un peu vite) supposer, de vous préciser cela.
34 commentaires:
Vous avez réellement la trouille des ascenseurs, ou c'est pour vous donner un genre dans le billet ?
Sinon, débrouillez-vous, mais JE VEUX que vous soyez des nôtres mercredi soir prochain...
Vous trouvez que ça donne un genre ? C'est pas tellement l'ascenseur, c'est les grands espaces. Le panorama, la hauteur, tout ça.
Je viendrai avec grand plaisir si ça ne commence pas trop tard, parce que je me lève tôt pour affronter les hurleurs du jeudi...
bon ben c'était pas si tant que je l'aurais cru, alors...
en attendant ton rapport j'ai lu quelques uns de ceux de "police-etc..."... pffh, j'en ai encore la gorge nouée, les larmes au bord des yeux et une question lancinante au coin du crâne : est-ce que je continue mon blog qui n'a pas la moindre envergure comparé aux vôtres ?
sinon, merci pour la balade au Troca, moi aussi la Tour je lui ai visité le bleu nuité, c'était samedi soir et ce sera bientôt sur http://deizlevr.blogspot.com/ si je m'applique après mon mercredi de maman-taxi...
hasta pronto !
Bon Dieu ! Un nid à gonzesse et on me l'avait caché.
Marie-Georges, Tu peux venir dès 17h si tu veux... Nous serons en plein préparatifs entre filles !
Nicolas, tu parles de la soirée Elle ou de mercredi prochain ?
Zodidae,
De la soirée de lundi...
Nicolas,
Gné ?
T'es blonde ? La soirée Elle était lundi.
Nicolas,
Je voulais juste faire la sieste mais kéké n'a pas voulu !
Les ascenseurs vitrés sont les plus terribles ! Etre suspendu dans le vide sans savoir si les cables vont tenir... je compatis donc avec cette appréhension de l'espace. Un grand bonjour et un p'tit clin d'oeil de Melle Agnès, ravie de t'avoir rencontrée !! :-)
Purée, en voilà une soirée inoubliable. La number one des chroniqueuses, j'en connais des tas des gonzesses comme ça.
Elles ne sont pas intéressantes, tu ne perds rien. Elles feuilletent trois magazines et s'imaginent avoir du goût. Ici s'arrête le portrait type, il est censuré par les bonnes moeurs.
Chouette récit en tout cas.
Eh bé....joli résumé je trouve. Joli et intelligent. Moi qui n'y était pas, c'est comme si j'y étais....:)
sinon c'est vrai ? pour les trucs intelligents à dire, y a le papier ?
Et comment elle s'appelle déjà la fille qui a dit ça ?
je ne connaissais pas Marie-Georges Profonde, j'avais bloqué sur le nom sans doute, mais vous écrivez avec INTELLIGENCE madame Marie-Georges....
Moi je trouve qu'il est très bien le nom, justement! L'était une époque où l'habit de faisait pas le moine... à l'heure des rapports sociaux dématérialisés, rajoutons "le nom ne le fait pas davantage". D'autant qu'il y a de moins en moins de moines... Bref.
Sympa le récit, en effet! Ces mondanités sont sans doute plus agréables par procuration, en fait! ;-)
Zoridae, j'apprends ici que je dois me pointer à 17 h ! Vilaine, vous n'avez pas répondu à mon mail. Pardon de squatter, Marie-Georges... Bon vous nous raconterez ça de vive voix... Votre billet est bien amusant mais de vive voix, j'en attends beaucoup !
la vache ! t'as rencontré MADEMOISELLE AGNES en vrai ?!!!!
et pourquoi j'y étais pas moi d'abord dans ce classement ?!
"avec sa triomphante tour injectée de veines bleuâtres"
De triomphante à bleuâtre, je vois l'éventail de ce que t'inspire un certain appendice masculin ;o)
Anonyme, c'est moi.
Stéphane
Maouezig,
Parfois je ressens la même chose mais en même temps, mais c'est une mauvaise raison pour arrêter ! C'est chouette qu'il y ait de bons blogs (même si celui dont tu parles n'est pas ma tasse de thé), parfois on les envie mais la plupart du temps c'est motivant. En tout cas c'est en lisant un beau blog que ça m'a donné envie d'en créer un...
Nicolas,
C'était bien plus grand qu'un nid.
Zoridae,
Parfait !
Melle Agnès,
Ravie aussi ! Je vois que Gaël en mange son chapeau, hihi...
Dorham,
Merci ! Je sais bien qu'il faut de tout pour faire une blogosphère.
mrsClooney,
Très touchée par le compliment ! Merci et bienvenue.
Fab-Fab,
Merci ! Raconter des mondanités c'est peut-être encore plus ennuyeux en fait, me suis-je demandé en rédigeant. Mais contente que ça t'ait plu.
Catherine,
Je vais tout faire pour garder ma voix vive jusque là alors (avec mon métier c'est ce qui part le plus facilement...)
Gaël,
OUI ! Bisque bisque rage :P
Tu es inclassable c'est pour ça.
Stéphane,
Figure-toi que je t'ai tout de suite reconnu. Je me demande bien pourquoi :))
Oui, moi aussi :D
Stéphane
Un truc cependant : sous la case du commentaire, tu coches "nom/URL", tu écris "Stéphane" devant "nom" et rien à URL, et hop, tu n'es plus anonyme !
Cathy Nivez est aussi Madame Wikio si tu vois ce que je veux dire... ;)
Ah ouais pas mal.
Je me rends compte que j'ai répondu aux commentaires sans même dire que cet article était excellent, drôle et terrifiant à la fois. Mais moi aussi j'ai l'impression de me répéter :))
En fait, tu ne l'as même pas lu !
Merci pour ce résumé de notre conversation.... Suis contente d'avoir secoué tes aprioris sue les blogs de mamans! Ravie de t'avoir rencontré!
Mademoiselle Agnès : à quand un classement Wikio / Lui ??
Britbrit,
Tu veux dire qu'elle a épousé le site wikio ?
Stéphane,
Yes !!
Zoridae,
Terrifiant ? A ce point ?
Nicolas,
:))
Maman écolo,
Ravie également d'avoir pu causer de plein de choses intéressantes grâce à toi !
Balmeyer,
Avec aussi les catégories choisies par le magazine Lui ?
Coucou les filles !!!!Je passe pour vous souhaiter mes vœux, car je vais être absente pendant les fêtes, par ce petit message :
Noël se nourrira de miel, de brioche et de lumière
Nous tremperons dans le bon café chaud la bûche
A la belle saveur de crème vanille et chocolat
Mille flocons de sucre glace tombent aux quatre coins de l’hiver
Et la maisonnée rêve à tous tes cadeaux, beau Père Noël.
Pour cette nouvelle année, Je n'ai que quelques vœux à formuler : La joie, le bonheur, l'amour et, bien sûr, la santé !
Que ces jours de festivités vous enveloppent de joie de vivre ! Et, que celle-ci se poursuive tout au long des mois qui viendront égayer vos jours de soleil.
Joyeux Noël,
Bonne et Heureuse année 2009 à toutes!
En lisant vos commentaires je me rends compte que je n'ai jamais rencontré en chaire et os un autre blogeur. C'est fouuu non. félicitation pour ce classement.
Une soirée digne d'une étude anthropologique sur "comment la mayo monte à la tête des blogueuses classées". Ceci dit, la sauce ne prend pas à tous les coups, tu en es la preuve ... merci en tout cas pour ton incursion pertinente dans ce monde de la troisième dimension blogosphérique !!
Merci Marie Georges pour ce voyage blogosphérique personnel et poétique ;-) Tu es vraiment une super chroniqueuse ! ;-)
Ton billet est très instructif à plein d'égards, je suis journaliste et "raconter une histoire" c'est ce qu'on nous demande de faire, pour captiver l'attention du lecteur ou de l'auditeur. Le problème, c'est que quand on raconte une histoire, on fait entrer l'autre dans son univers, on l'éloigne forcément de la réalité. C'est le principe du roman. Les faits deviennent secondaires. Comme dans ton billet. Ce qui est bien normal tu me diras, tu n'es pas journaliste, tu es ici chez toi, sur ton blog, tu écris ce que tu veux.
Mais bon... Quand il s'agit de vrais gens, dans un vrai évènement, on est tenté de vouloir rectifier quelques trucs quand même... Il y a plein d'erreurs (voulues peut-être?) dans ton récit... Notamment sur la lauréate chroniqueuse Violette (mais je vois que tu as écris un post scriptum a son sujet, c'est qq'un de très bien, humainement et pas du tout superficiel). Et puis la lauréate beauté ne fait pas du tout ses crèmes elle-même. J'ai justement dit l'inverse, et puis...
Bon, tout cela n'est pas très grave finalement.
Le principal c'est l'intention que tu mets dans ce que tu fais. Comme nous avec ce classement, j'espère que tu auras saisi notre intention (qui n'est pas de se la pêter ;-))
J'ai bien aimé te rencontrer meme trop rapidement, j'espère qu'on aura d'autres occasions... A bientôt ! Cathy
PS / pour britBrit et toi et le monde mondial : oui, je suis dans la vie, la femme de Pierre, et Pierre est mon homme. Mais je suis avant tout journaliste (depuis20 ans) pour ELLE en ce moment et j'espère pour longtemps. J'ai raconté la rencontre entre Wikio et ELLE dans un billet sur mon blog. le comment du pourquoi...
Eleonora,
C'est qui les filles ? C'est tout le monde ? Joyeuses fêtes à toi en tout cas :))
Marc,
Tu es un blogueur pas comme les autres !
Mamzellescarlett,
La mayo ou ma peau de sauc' devant les yeux cf. mon rectificatif :))
Cathy Nivez,
Ce que tu dis mérite un billet entier pour y répondre !
Je ne dis que des choses vraies (sauf UN mensonge mais parce que c'est une plaisanterie avec les personnes concernées).
Vraies = vécues par moi à ce moment-là.
Quiconque suit mon blog sait que j'écris ce que je vis.
Au moment où j'écris, je suis sincère avec ce que j'ai vu et pensé.
Je déteste inventer des faits. Pourtant cela m'arrive sans arrêt. La faute à mes névroses. Et c'est pour ça que j'écris.
La preuve : Violette est très sympa mais je la décris comme un monstre. Que s'est-il passé ? Elle ne m'a pas vue et j'ai interprété qu'elle ne souhaitait pas me parler. (oui, je suis aussi psychotique paranoïaque !)
C'est ce qui m'intéresse dans les blogs : l'autre peut venir toquer et dire : "hey, c'est pas du tout ça !" et on en discute.
J'utilise l'écriture sur mon blog comme une thérapie. Et même si ça semble incongru, ma foi c'est comme ça...
Pour la blogueuse qui ne fabrique pas ses crèmes, les bras m'en tombent ! Je serais sourde également ? :))
Ravie également de t'avoir rencontrée ; merci pour ton accueil chaleureux :)
Beaucoup aimé les traits d'humour....bien rit de votre dérision!
les commentaires sont largement aussi rigolos que le texte :-)
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